Troisième épisode de
Cat's Eye vu.
Ce nouvel épisode adapte à la fois certains moments du manga mais contient également des passages inédits.
Ai a crée une nouvelle invention assez démente : l’escalopoing qui permet de projeter un grappin surpuissant capable de défoncer une porte !
Rui n’est toutefois pas convaincue, persuadée qu’elle ne servira pas au cours de leurs missions en spécifiant bien à sa petite soeur que les Cat’s Eye ne doivent pas avoir recours à la violence pour atteindre leur but.
La mort dans l’âme, Ai renonce à ce projet…
Parmi les éléments qui adaptent le manga (et qui avaient été brillamment été adaptés dans la série animée des années 80) on retrouve l’idylle de Ai avec Shuichi, le fils du directeur du musée où nos soeurs cambrioleuses doivent récupérer l’une des toiles de leur père.
Seul gros hic, si elles commettent ce forfait, le père de Shuichi perdra son travail.
Cela a été l’un des épisodes les plus déchirants de l’animé des années 80 car Hitomi éprouvait des scrupules à faire cela et ne voulait pas briser le coeur de sa petite soeur…
L’épisode ici hélas est nettement moins émouvant…
Mais on a toutefois droit à une discussion très intéressante entre Rui et Ai qui fait comprendre à cette dernière que cela n’enchante pas le moins du monde Hitomi de mentir à son bien aimé tous les jours et qu’elle est consciente que si celui-ci perce à jour qu’elle est une voleuse, leur histoire d’amour est condamnée…
Et notre trio de voleuses a trouvé une solution afin de récupérer la peinture de Michael Heintz sans que le père de Shuichi perde son travail :
SPOILER
Hitomi a discrètement posé un micro sur le col de l’habit du grand patron, chef du père de Shuichi directeur du musée. On apprend que c’est un escroc qui se livre à des malversations et qui commercialise au noir les oeuvres d’art du musée et qu’il comptait faire porter le chapeau au père de Shuichi : grâce au micro, la vérité éclate au grand jour et le grand directeur est jeté en prison et le père de Shuichi conserve son boulot.
FIN SPOILER
On a pas mal de bons moments comme Ai prenant La Défense d’une statue salie par des voyous et Toshio lui vient à la rescousse et flanque une bonne raclée à l’une de ces petites frappes, et c’était assez cool de voir un aspect “dur à cuire” de notre brave inspecteur.
Et la réaction de Ai est cohérente par rapport au manga et au premier animé, celle-ci ayant toujours eu le plus grand respect pour les plus belles oeuvres d’art.
Mais l’un des passages les plus intéressants, c’est que l’organisation CRANAFF est ENFIN citée !
Dans le manga de Tsukasa Hôjô, ce cartel criminel traquait sans relâche Michael Heintz et faisait passer les oeuvres d’art de celui-ci pour les siennes.
Cette organisation criminelle m’avait marqué dans le manga car elle était l’équivalente pour nos héroïnes à l’Union Teope, ce cartel de trafiquants de drogue qui ont été les ennemis mortels de Ryô et Kaori dans City Hunter.
Mon seul bémol pour le moment au sujet de la nouvelle adaptation animée de Cat’s Eye, c’est le character design en dent de scie, l’animation parfois sommaire et les musiques trop discrètes.
Heureusement, les histoires sont toujours aussi prenantes, nos héroïnes demeurent toujours aussi hautes en couleurs et attachantes et leurs plans sont restés aussi ingénieux qu’au premier jour.
